Hôpital de Freyming-Merlebach

Historique

Il a été construit en 1913 par la Caisse Minière de Sarre et Moselle. Il comprenait un bâtiment carré de deux étages sur trois côtés et un étage côté rue avec une cour intérieure, abritant un service de médecine générale et de chirurgie : un pavillon indépendant était réservé aux contagieux. Compte tenu des possibilités d'hospitalisation insuffisantes, de nouvelles constructions sont effectuées en 1927. Fin 1946, l'hôpital compte 184 lits. La caisse SSM décide donc de développer en plus de l'activité chirurgicale, les services de pédiatrie, de radiologie et un laboratoire d'analyses médicales. En 1958, un centre de grands brûlés est ouvert et en 1989, l'hôpital obtient son admission aux établissements PSPH. Cette année marque le point de départ d'une profonde mutation échelonnée sur les quinze années suivantes.

Après avoir renoncé à plusieurs de ses activités (pédiatrie, centre grands brûlés, maternité), l'hôpital était un hôpital de spécialités médicales (médecin interne, cancérologie, diabétologie, cardiologie ...), comptait un centre lourd de dialyse et était doté d'un plateau technique performant dans les domaines de l'imagerie médicale, d'un secteur interventionnel, d'une stérilisation, d'un laboratoire d'analyses médicales et d'un service de médecine nucléaire.

L'hôpital employait plus de 400 personnes et comptait différents corps de métiers dont les médecins, pharmaciens, biologistes, infirmiers, aides soignants, secrétaires médicales, agents de service, ouvriers, cuisiniers, personnels administratifs, ambulanciers ...

Dans le cadre de la démarche de restructuration de l'offre de santé du territoire de Moselle, l'Agence Régionale de Santé (ARS) a approuvé le retour des autorisations d'exploitation des trois établissements sanitaires d' HOSPITALOR vers la CANSSM. Les autorisations de gestion de l'hôpital de Freyming-Merlebach, du Pôle Hospitalier Gériatrique de Creutzwald et du Centre de Moyen Séjour et de Convalescence de Charleville-sous-Bois étaient détenues depuis 2010 par Hospitalor, dans le but de renforcer la coopération interprofessionnelle et la complémentarité des deux institutions.L'évolution respective de chacune des deux institutions et des modifications dans leur gouvernance ont conduit HOSPITALOR et la CARMI de l'Est à envisager le retour des autorisations vers le régime minier. Cette décision a permis d'inscrire pleinement les établissements dans la mise en oeuvre du projet médical arrêté par l'ARS afin de répondre aux besoins de santé et assurer un service de qualité aux patients. Le projet de reconversion de l'établissement de Freyming-Merlebach en structure d'aval (développement des soins de suite et réadaptation) est un premier pas de la réorganisation de l'offre de santé de Moselle, et l'exploitation du CRF (Centre de Réadaptation Fonctionnelle) en est l'introduction.

Reconversion de l'Hôpital de Freyming-Merlebach en Pôle de Médecine Physique et de Réadaptation.

Depuis le 1er janvier 2013, la CARMI exploite le Centre de Réadaptation Fonctionnelle de Forbach dans ses murs actuels et emploie les quelque 60 salariés affectés à cette activité dans une logique de continuité et de qualité des soins délivrée jusqu'alors par cette structure. 85 lits et places de rééducation fonctionnelle seront par la suite, transférés sur le site de Freyming Merlebach, à l'achèvement des travaux d'aménagement rendus nécessaires pour créer un plateau technique de pointe et des conditions d'hébergement de qualité.Dans le cadre du Projet Médical de Moselle-Est (PMME) initié par l'Agence Régionale de Santé Lorraine, l'hôpital de Freyming-Merlebach héberge désormais le Centre de Réadaptation Fonctionnelle de Forbach et ce, depuis octobre 2014, en complément de ses services de SSR (soins de suite et de réadaptation) et HAD (Hospitalisation à domicile), et s'est ainsi reconverti en structure d'aval, un Pôle de Médecine Physique et de Réadaptation (PMPR).

Destiné à accueillir des patients nécessitant des soins et traitements de rééducation, réadaptation les aidant à les réinsérer dans leur vie professionnelle et à domicile suite à une pathologie neurologique, AVC, traumatisme ou à une intervention chirurgicale, le PMPR renferme une technologie de pointe.

La structure flambant neuve, inaugurée en décembre dernier, s'étend sur 4000 m2 avec un plateau technique d'environ 2000 m2 et un hébergement comprenant 98 lits et 60 places d'hospitalisation de jour.

En fonction de leur état de santé, les patients sont accueillis en hospitalisation complète ou en hospitalisation de jour.

Des installations et équipements innovants, balnéothérapie, kinésithérapie, ergothérapie, offrent un confort optimal et assurent une prise en charge performante des affections neurologiques et locomotrices.

Une équipe pluridisciplinaire complète accueille et accompagne les patients.

Éducateurs sportifs, psychologues, orthophonistes et médecins travaillent de concert pour garantir une offre de soins de qualité.

La surveillance médicale est assurée par des médecins spécialisés en médecine physique et réadaptation fonctionnelle, ainsi que par des médecins généralistes.

Les équipes médicales, paramédicales, hôtelières, administratives et logistiques veillent à ce que le séjour des patients se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Toute demande de prise en charge doit être l'initiative de votre médecin traitant, spécialiste ou médecin hospitalier et validé par l'équipe médicale du PMPR afin de vous garantir le projet thérapeutique personnalisé de rééducation, réadaptation et de ré insertion le plus adapté.

La prise en charge

L'hôpital accueille tous les patients quelle que soit leur caisse d'affiliation pour la prise en charge des soins. Comme tout établissement de soins, le but premier est de soigner dans des conditions optimales les patients qui viennent en traitement. Mais aujourd'hui, les établissements et les professionnels de santé doivent coopérer afin d'assurer une prise en charge des patients, pluridisciplinaires et transversales, s'inscrivant dans une continuité sanitaire et sociale. La construction des systèmes d'information et de communication centrés sur les dossiers de santé et sur la production des soins, au service de l'échange et du partage de l'information de santé, dans le respect des droits du patient, contribue à la mise en œuvre et à l'efficacité des nouvelles formes d'organisation et de coopération. Le patient n'est pas seulement un « sujet de soins », mais un véritable acteur dont le rôle sera de plus en plus important dans la prévention et dans le bon usage des prescriptions et soins dispensés. La loi du 4 mars 2002, confirme cette association du patient dans le processus de soins concernant, en lui ouvrant le droit à la prise de connaissance de son dossier médical d'une part et en lui permettant de gérer la communication de ses professionnels de santé, d'autre part.